Curieux de découvrir un projet de recherche qui étudie le cerveau ?
Curieux d’entendre les réflexions et questions de personnes concernées par des troubles psychiques ?
La recherche est un sujet qui nous touche toutes et tous, créons le dialogue entre scientifiques et personnes concernées par des troubles psychiques.
Venez écouter, venez échanger et découvrir, parlons cerveau tous ensemble !
Les émotions sont des guides de nos vies, parfois bruyantes, parfois discrètes, et toujours déterminantes de notre expérience en tant qu’être humain.
Une recherche soutenue par le Fonds National pour la Recherche Scientifique étudie le changement émotionnel chez des personnes suivant un traitement bref au sein du Département de Psychiatrie.
Cette recherche nous aide à comprendre encore mieux comment fonctionne la psychothérapie et comment elle peut être adaptée encore mieux à une large palette de personnes ayant besoin d’aide.
Etudiée pour le traitement du trouble du déficit de l’attention avec/ou sans hyperactivité (TDAH) au départ, la technique du neurofeedback s’avère efficace pour nombre d’autres symptômes. Cette approche non-invasive se base sur la technologie de l’électro-encéphalogramme (EEG) qui mesure et enregistre les ondes électriques produites par le cerveau. Elle est notamment utilisée pour la détection et le traitement de symptômes liés à des irrégularités dans l’activité neuronale, tels que le TDAH, la dépression, l’anxiété, les troubles comportementaux et les troubles du sommeil.
Technique non invasive qui n’implique pas la prise de substances, le neurofeedback utilise comme principe le potentiel même du cerveau de s’adapter et de se « reprogrammer ». Grâce à sa plasticité neuronale, le cerveau apprend à moduler ses ondes électriques et à maintenir des états propices à son bon fonctionnement et à l’amélioration du bien-être.
La professeure Isabelle Mansuy étant souffrante, nous avons procédé à un échange informel au cours duquel les participants ont pu poser diverses questions touchant à leur expérience personnelle ou à la compréhension des principes de base de l’épigénétique. Le professeur Jean Rossier de l’Academie française et M. Florent Bressac, doctorants a l’université de Lyon ont chacun partagé leur expertise et leur vision sur l’importance de l’epigenetique pour le développement de la médecine contemporaine.
Aujourd’hui la recherche scientifique confirme que notre faculté à mentaliser représente un des principaux acteurs soutenant la santé mentalité de tout individu. En outre ces travaux tentent de mieux comprendre les mécanismes précis et les contextes spécifiques soutenant le développement et le fonctionnement de la mentalisation. Sans surprise les recherches scientifiques montrent comment les défis liés au développement, les expériences d’adversité et les traumatismes posent des défis majeurs au maintien de la santé mentale. Tant les recherches en neurosciences que les travaux en psychologie clinique soulignent la complexité des interactions entre biologie, environnement et développement au cours du lifespan de tout individu. Notre capacité à mentaliser contribue à déterminer les différentes trajectoires qui malgré l’avancée des recherches, restent difficiles à prédire.